Je suis tout entier à mon Seigneur
Je lui
offre toute la fausseté
Et la
mauvaise herbe
Qu’il me
donne
De voir
pousser en moi
Pour la lui
offrir à brûler
Je suis
l’ouvrier tout entier à mon Seigneur
Mes amis
m’invitent à un banquet
Où le
seigneur n’est pas invité
Je les aime
mais l’amour de mon Seigneur
M’arrache à
tous les compromis
Venez
Vous
Mes amis
encore inconnus à son banquet
Vous êtes
les bienvenus
Je ne suis
qu’un piètre ouvrier
Car il y a
dans le champ
Qu’il m’a
donné à cultiver
Tant et
tant d’inexactitudes
Que je ne
les ai même pas vues
Mais lui
Par la
force tranquille
De tous ses
éléments
Nettoie
aussi ce champ
La coulée
de boue
Que ses
pluies torrentielles ont formée
A emporté
les graines invasives
Qui
voulaient étouffer mes prières
Moi
Je ne fais
pratiquement rien pour Toi
Mon
Seigneur
Je n’ai
plus qu’à T’appeler
Et c’est
Toi-même
Qui dirige
mon bras
Ma pensée
et mon cœur
Tu me
montres
Le faux
l’inexact
La
demi-mesure
La mauvaise
volonté
Tapis en
moi
Et si je T’approuve
Si je T’appelle
Tu me
prends sous Ton aile
Et Toi-même Tu arranges
L’instrument
défectueux
Que je suis
***
Joie
poignante
Pleurs
Doux
sourire
Joie
patiente
Cachée dans
les tourbillons
Des désirs
Des peurs
Des
troubles
Des
plaisirs
Des drames
Joie
patiente
Qui t’a
goûté
En est
Tout
intoxiqué
Il n’a plus
qu’elle
Au cœur
Et à l’idée
Des désirs
S’épuisent
Des peurs
S’évaporent
Les
troubles
S’évanouissent
L’attrait
des plaisirs
S’estompent
Bien des
drames
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