Ne rien désirer
Quand le
désir réclame
Ne pas
bouger
Quand
l’agitation trouble
Et en même
temps appeler son Seigneur
Attendre
son secours qui viendra
Et qui
vient
La place
forte n’est pas prise
Le vieil
homme n’a pas étouffé le dévot
L’assoiffé
de vérité
Le feu
intérieur couve quelque part
Même
ennuagé
Ne me
quitte pas
Joie
infinie
Ôte ce vieux paletot familier
Du monde des pensées
Qui fait craindre d'aller
Nu et léger
Sous ton soleil vrai
Dorénavant
Fais-moi
Las de le porter
Montre-moi
Encore et encore
Combien
Il est lourd
Joie
Grandis
Je T'en prie
Et efface-moi
Jusque dans
les replis du sexe
Jusque
Dans les tréfonds de ma chair
Où bien des choses refusent
Encore de
dire « oui »
Consacre-moi
Tout entier
À Ta coulée d'or
Réédifie-moi
En cette vie renouvelée
Par Ton foudroiement de vérité
Fais-moi
brûler de joie
Du sol au
plafond
Que plus
rien ne puisse
Affirmer un
« moi » qui ne soit pas « Toi » !
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