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lundi 16 août 2021

ABOLITION EN COURS - 27 - Fragrances du sens de la vie



 Qui que tu sois

Va là où t'appelle ton cœur

Jamais

Tu n'iras ailleurs

Et si tu étouffais ce cri

Dans d'autres quêtes Insensées

Le flot des causes

Et des conséquences

Qui t'enclosent

En leur marche forcée

T'y ramèneraient


Il y aura toujours

Quelques coïncidences 

Bien disposées

Pour qu'à l'instant déterminé

Tu cueilles cette fleur

Que tu devais




Peu importe 

Les mensonges

Que tu t'es racontés

Les illusions

Qui ont pu te tromper

Les trahisons

Les coups reçus

ou ceux portés

Pour aller là 

Où ton cœur te voulait


Et chaque fois

Tout finira par te mener

A cette fleur unique

Que le secret fond de ton âme

attendait pour grandir




Et cette peau 

Ces pensées

Ces humeurs

Que ton âme avait endossées

Suffisaient


Une autre peau

D'autres façons de penser

D'autres palettes d'humeurs

Un autre caractère

Viendraient 

Pour cueillir

D'autres fleurs


Et un jour

C'est tout un bouquet

Qui se tiendra dans ton cœur

Ce sont elles toutes ces fleurs

Qui forgeront ton humeur

Et choisiront tes pensées

Plus de blessures

Plus d'ombres portées


Tu y découvriras

La main discrète

De la douce Mère divine

Arrangeant 

Leur symphonie


Et

Sous l'aile protectrice de cette Reine

Tu feras les rencontres opportunes


Tu croiseras

Des amis inattendus


Tu partageras 

Avec eux

Ce doux parfum

De la Présence Suprême

 

Tu verras

La grâce souveraine

Fortifier les fraternités

De cette conscience nouvelle


Tu la verras les relier 

Les unes aux autres

Dressant

Peu à peu

Un phare irrécusable

Du grand sens de la vie 




Et déjà

A notre insu

Son fluide d'or chaud

Palpite sur nos êtres

Dorant

Chez quelques uns

Sous le front

Les deux pétales

Couronnant

Le pistil 

De la détermination



Sa coulée d'or et de lumière

Se déverse

Par  le canal intérieur 

Et accélère

En acheminant 

Sa sève divine

La collecte

Des fleurs psychiques



A la pointe ultime 

De son incandescente avancée

Quand elle commencera même

A déployer

Le bouton 

Jusque là 

Inaperçu d'une fleur 

S'enracinant sous les pieds

Telle âme

Saura

Que l'heure est venue

De se mettre

A la forge 

De l'espèce d'après



Au-dessus de la tête

Epuré sans relâche

Un héliotrope 

A mille lamelles

Suspendra

Le corps entier

A son étoile focale

Intemporelle 

Et l'aventure ultime

Du grand sens

pourra débuter



lundi 19 juillet 2021

LA FIN D'UN ÂGE - Poème de NIRANJAN GUHA ROY


Le pouvoir tranquille - Tableau de Niranjan Guha Roy


 La Fin d’un Age

Les grandes Puissances aveuglées par leur arrogance insensée

Se moquent de Toi, O Mère Divine Créatrice,

Directrice de cet univers.

Elles ignorent que sans Toi elles n’ont aucune existence.

Les marionnettes se révoltent contre les mains qui les manipulent,

Les icebergs se forment comme les rois incontestés de l’océan

Mais dès qu’ils se hasardent au-delà du cercle borné, glacial,

Ils se fondent en larmes et disparaissent dans l’eau chaude.


Découvrons la Mère Éternelle

Derrière la façade trompeuse, phénoménale.

Tout est Son jeu ;

Nos actes absurdes sont déclenchés par Sa Sagesse.


Cette civilisation matérialiste a atteint son sommet ultime.

La cathédrale de verre gigantesque, instable,

Vacille, oscille dangereusement, prête à s’effondrer

A tout moment emportant sa gloire dans sa chute

Dans la poussière et dans l’oubli,

Délivrant d’un effroyable cauchemar.

Les grandes puissances armées de fusées apocalyptiques

Se croient les maîtres du monde et deviennent folles de rage

Si quelqu’un refuse de plier les genoux

Devant ces grands seigneurs gonflés d’or noir et jaune.

Mais on est presque arrivé à la fin de la comédie !

L’insouciance d’une seconde, ou un petit rien

Peut anéantir les géants.


Une volonté auto réalisatrice dirige le monde du dedans.

Au fur et à mesure que la divinité intérieure grandira,

Émergera au jour.


La carapace dure des hommes myopes, obstinés

Se cassera, éclatera.

Cet age aveugle, violent, cruel, inconscient,

Égocentrique arrivera à son terme,

Peut être finira t’il par un feu d’artifice éblouissant,

Accompagné de milliers de trompettes,

De tambours et de cymbales.


Nous sommes au début

D’une manifestation divine magnifique sur terre.

Accueillons avec gratitude

La merveilleuse Aube qui s’annonce.

********



N.Guha Roy 


1998


lundi 12 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 26 - Ayant touché Ta robe de noir pourpré

KALI par Niranjan Guha Roy

J’ai touché Ta robe de noir pourpré

J’ai reconnu les ténèbres lumineuses dont Tu as tout revêtu

Mais cela ne suffit plus

J’ai trouvé l’or en fusion où Tu t’es caché en mon âme

Mais cela ne me suffit plus


Je veux Ta volonté

Sans défaut

Je veux être Tes yeux 

Te regardant en tout 


Je veux 

Mon ego aboli

Au détail près


Je veux être 

Ton bras 

Ta main

Mus

Par

 Ta seule énergie


Je veux être 

Pour Toi 

Un chenal 

Dans la chair

Entre les cieux et la terre


Je veux être

L'un de Tes pas

Vers Ton monde de demain

Réceptacle - Tableau de Niranjan Guha Roy



 Poème commencé le mercredi 2 juin 2021


dimanche 11 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 24 - Les écuries d'Augias


Ce sont les écuries d’Augias 

À purifier

Mais mon âme 

Qu’elle soit 

En avant ou en retrait 

Ne démérite pas


Les eaux de la grâce

Parviennent

Finalement

A percer à jour

Tels et tels recoins 

Que mes restants d'ego

S'empressaient 

incessamment

D'oublier


 Poème commencé le dimanche 30 mai 2021


L'âme persévérante - Tableau de Niranjan Guha Roy


Pour prolonger ce poème :

The soul cannot be won by the weak by Niranjan Guha Roy

samedi 10 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 23 - Dénouements dans la flamme du Devenir


Se dissoudre dans l’or en fusion
Dans la flamme d’amour de ce que je suis
Comme des nœuds mentaux
Qu’on enverrait se défaire
Là où l’intelligence du surhumain
Prend pied dans la chair


Poème commencé le mercredi 26 mai 2021

vendredi 9 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 22- Ce qu'il faut laisser derrière soi

 


Ce n’est pas qu’une vieille façon d’aimer
Qu’il faut laisser derrière soi
Ce sont ces espoirs fantasmés
Ces avoirs
Ces réussites
Ces obstacles
Les embûches envisagées
Tout pris en charge
Par moi et moi seul
Et tous les heureux hasards espérés
Ce qu’il faut laisser
C’est l’impression de
Mon effort solitaire
Et aussi tout cela qui s’affaire
S’affaire à penser
Aux « si » et aux « ça »
D’où sont exclus
Chassés et oubliés
Toute la consécration
A la seule Mère
Om Sri Aurobindo
     Om douce Mère





Poème commencé le vendredi 14 mai 2021

jeudi 8 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 21 - Sous la foudre transformatrice de la Joie

Être de marbre pur - Tableau de Niranjan Guha Roy

Ne t’écarte pas 

Mets-toi sous le laser

Exterminateur

De la lumière

Divine et sacrée

Mets-toi en paix

Sous la foudre

Transformatrice de la Joie


La Joie du Saddhu - Tableau de Niranjan Guha Roy

Poème commencé le jeudi 13 mai

mercredi 7 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 20 - Un peu de joie vraie



Passer entre les mailles 

De l’ego magnifié

Pour rapporter 

Un rien de beauté

Du fond du cœur

Où tout s’est unifié

Echapper aux vices

Des désirs de gloire

Pour faire respirer

Un peu de joie vraie

Dans quelques mots

Qui en parleraient

Comme un parfum

Qui ne peut plus s’oublier

Poème commencé le mercredi 12 mai 2021

mardi 6 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 19 - Ne plus exister séparé de Toi

Quand ta joie est là 

Belle joie calme

Et maintenant

Je donnerais tout

Pour que tu sois encore là

Pour dormir à la lampe

De Ta lumière allumée

Dormir illuminé

A la flamme de Ta félicité


Et que je ne cesse pas de te regretter

Quand tu n’es plus là

Un peu plus loin retirée

Dans les fouillis 

De ma vie


Je trouverais ce que je n’ai pas fait

Je trouverais ce que je ne devrais pas faire


Tout donner

Pour ne plus exister 

Comme moi séparé de Toi

Et avec Toi

Etre un avec la Vie

Non une vie émiettée

Vivre Vie pleine

La main de la Mère divine

Prenant la mienne

Pour m’emmener

Dans son jardin

Jusqu’au crépuscule de l’humanité

Y entrevoir l’aube 

De la surhumanité

Avec des yeux d’humain 

Rien qu’un peu transformés


Poème commencé le mercredi 12 mai 2021


lundi 5 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 18 - Tel un beau Phénix sorti des eaux sombres



Je gratterai mon amour

De ses derniers relents

D’ambiguïté



Je lui ôterai

Toutes les scories

Qui l’empêchent de briller

Comme la douceur relaxante qu’il est


Tel un beau Phénix

Il sortira des eaux sombres

De la vieille façon d’aimer



La prière sera exaucée

La shakti divine aura mon cœur

Tout consacré



Et rien ni personne

Ne pourra l’empêcher

Et je n’aimerai plus

Rien ni personne 

Qu’elle ne l’ait demandé



Poème commencé le dimanche 9 mai 2021

dimanche 4 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 17 - Lâcher-prise

 Je ne peux rien dire

Je ne peux rien faire

Mon Seigneur

C’est Toi qui sais

C’est Toi qui fais


Ce que je dis

Ce que je fais

Hormis prier

Et répéter les mantras

Me brouille avec mon âme


Attends 

                Attends

Suggère-t-elle

Laisse Ton Seigneur

Te prendre et te défaire

Pour que moi seule sois


Offre-toi 

Au rayon

Qui vient rayer

La racine physique

De ton animalité

Il te réserve

Une dernière extase

Tu seras l’Outil muet 

Entre les mains divines

Tu es et tu seras 

Son masque

De plus en plus transparent


Rappelle-toi cette voix là-haut

Elle annonçait fermement :

« Abolition de l’ego ! »


Laisse-toi aller

Laisse-toi fondre 

Sans reste 

En l’extase muette

Qui t’est destinée 



Poème commencé le dimanche 9 mai 2021


samedi 3 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 16 - Chasseur de trésor

Photographie de Julien Durand


Et là de loin en loin

Je sais l’art de la folle liberté intérieure

L’art de desceller la pierre du cœur

Et de retrouver l’or divin

La perle pure

Un autre nom

Une autre idée

D’autres visages

D’autres cieux

Mais cela sait

Et saura à jamais

La juste folie d’aimer Dieu

Sachant retrouver

Le trésor caché

L’être où brûle le feu

La vérité

Quand tout le reste

Imprécis et fumeux

Egare…



Poème commencé le vendredi 7 mai 2021

vendredi 2 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 15 - Fou de Dieu



Je crie dans les monts solitaires

Mon amour ma joie

D’être un fou de Dieu

Le cœur à l’envers

Le cœur à l’endroit

La tête en arrière

Et le dikhr ouvre dans mon cœur

Une bouffée blanche qui obtient

Un terrible écho de joie et de lumière

Dieu est là

Dieu est là

Le cœur à l’envers

Le cœur à l’endroit

Mon dikhr virevolte

Et tournoie

Je suis fondu dans la goutte de lumière

Ma folie d’amour a percé

Une galerie inconnue

Un fluide d’or divin s’insinue

Le cœur à l’envers le cœur à l’endroit

Lui et moi ne faisons plus qu’un

Mon dikhr de victoire

Chante la gloire divine

Le cœur à l’endroit à l’envers

La folie de travers

Le fou d’amour

S’oublie dans cette artère intérieure

La montagne s’éclaire

Le ciel bleu et blanc

Sur les rochers gris clairs

C’est

La beauté de Dieu

Illuminant un désert de pierres


Poème commencé le vendredi 7 mai 2021

jeudi 1 juillet 2021

ABOLITION EN COURS - 14 - Un Icare l'âme bien ajustée

Photographie de Julien Durand

Rien à prouver, rien à démontrer.

Le vent avance tranquille.

Les feuilles se laissent remuer.


La sérénité baigne d’aisance

Tout l’adhara


Quelque part

A la cime de ses possibilités

Eprouvant sa liberté comme jamais

L’Icare vole 

L’âme bien ajustée

Pour que ses ailes soient vraies


Le soleil est cette fois descendu

Pour se rapprocher


Vivre dans la résidence principale

Au pied de l’âtre 

Où se dresse la flamme véritable

Les allers et retours

Jusqu’à

La résidence secondaire

Où c’est encore le règne

Des vieilleries animales

 Aura bientôt épuisé son intérêt


Photographie de Julien Durand

Poème commencé le jeudi 6 mai 2021

mercredi 30 juin 2021

ABOLITION EN COURS - 13 - Amour de la vie sans mort

 


L’amour et la mort

Sont sans partie liée

 

Présence divine

Ames complices

Pour franchir le cap de cet ailleurs

 

Les accrocs

Les filaments vitaux


Les chaînons manquants

Vers l’ailleurs

Et toute la pesanteur

Qui m’attache à cette société-là

Seront

Au final

Eliminés

 

Poème commencé le mercredi 5 mai 2021

mardi 29 juin 2021

ABOLITION EN COURS - 12 - Le spectacle usé de la vieille humanité

 

Photographie de Julien Durand

L’ambition endosserait bien 

Les habits de la vieille espèce

Et puis en face

Il y a l’aspiration 

Qui s’en détourne 

Malgré ce vent contraire


Je suis las d’endosser

La chair mortelle de la vieille espèce

Tout finit à chaque fois comme on sait

Et tout est toujours à recommencer

L’avoir ne mène nulle part

La conquête est à chaque fois épuisée

L’ambition est une ruse 

Pour user des personnages

Sans compter

Des vies s’enchaînent sans savoir

Tant de corps usés

L’ambition des uns

Va sans cesse faire oublier

L’ambition des autres

Et les splendeurs passées

Sont des gravas déposés 

Des œuvres brisées

Dans l’histoire 

Qui les aura bientôt oubliés

Et cætera

Et cætera


Ainsi va le ballet

Des vies

Jusqu’à ce que la bobine

Soit vidée

La pellicule remplacée


Pour moi

Le charme du spectacle  

Est rompu

Il a été vu et revu

Il est à renouveler


L’aspiration a brûlé 

Les vieux papiers 

Et leurs ombres passées

Qui m’y ramenaient

Photographie de Julien Durand


Poème commencé le vendredi 30 avril 2021

lundi 28 juin 2021

ABOLITION EN COURS - 11 - Joie si tu ôtais de moi ce vieux paletot du monde des pensées

 


Ne rien désirer

Quand le désir réclame

Ne pas bouger

Quand l’agitation trouble

Et en même temps appeler son Seigneur

Attendre son secours qui viendra

Et qui vient

 

La place forte n’est pas prise

Le vieil homme n’a pas étouffé le dévot

L’assoiffé de vérité

Le feu intérieur couve quelque part

Même ennuagé

 

 

Ne me quitte pas

Joie infinie


Ôte ce vieux paletot familier 

Du monde des pensées

Qui fait craindre d'aller 

Nu et léger

Sous ton soleil vrai

Dorénavant

Fais-moi

Las de le porter

Montre-moi

Encore et encore

Combien

Il est lourd


Joie

Grandis 

Je T'en prie

Et efface-moi

Jusque dans les replis du sexe

Jusque

Dans les tréfonds de ma chair

Où bien des choses refusent

Encore de dire « oui »


Consacre-moi

Tout entier

À Ta coulée d'or


Réédifie-moi

En cette vie renouvelée

Par Ton foudroiement de vérité

 

Fais-moi brûler de joie

Du sol au plafond

Que plus rien ne puisse

Affirmer un « moi » qui ne soit pas « Toi » !




 Poème commencé le vendredi 23 avril 2021

dimanche 27 juin 2021

ABOLITION EN COURS - 10 - Cet entre Toi et moi

 

CONTINUITE - Niranjan Guha Roy

C’est entre Toi et moi

Cet entre Toi et moi

Je ne veux être qu’un avec Toi

Mon astre du cœur

Je ne veux être que Ta voix


 Poème commencé le lundi 19 avril 2021

samedi 26 juin 2021

ABOLITION EN COURS - 9 - DISCIPLE DE SRI AUROBINDO ET MERE

Mère et Sri Aurobindo par Niranjan Guha Roy


Je ne veux plus m'éloigner
De vous
Mes étoiles dans l’azur


Je m’accroche à la boussole

Dans ma poitrine

 

Elle est d’ores-et-déjà

Toute enflammée vers Vous

Et le divin

Où Vous m'attirez

 

Il y a

Bien sûr

Ces fantasmes insensés

Ces mille scénarios

Dont l'ego est le héros

Qu'il faut à chaque pas

Tuer dans l'œuf


Il y a 

A déraciner

Les dernières pousses

Toutes fraîches

De l'ambitieux

De l'attristé 

De l'envieux

De l'angoissé

Et autres 

Non disgracieux

A l'œuvre

A laquelle

Vous invitez


Il y a 

A désarmer

L'agacé insincère

Et l'aigre colérique 


Il y a 

A défaire

Ce bastion

Du sexe animal 

Qui fait encore 

Reluquer

Rêve et réalité

Vers ces plaisirs passés



Il y a 

Ainsi

Ce pas à pas

des plus vigilants

A bien tenir

Simplement consacré

A ne pas oublier

Mon âme 

Et ceci

Quand bien même 

Elle me plonge 

De plus en plus 

Sans discontinuer

En Vos joies illimitées



Faites 

Que

Instant après instant 

Je remette 

Entre Vos seules mains

Toutes

Ces antiques manières

Désormais surannées



Faites

Que 

Moment après moment

Je Vous consacre 

Tout

Du vieil homme d'hier

Que j'étais



Oui 

Douce Mère

Disciple de Sri Aurobindo 

Fasse

Que je T'offre 

Simplement

Tous ces troubles fêtes

De la joie d’être en Toi

De n’être que pour Toi


Ne me laisse plus le choix

Abolis ce dernier semblant d'effort


Pour mon âme

De toute façon

C'est Toi qui décide


Oui 

Fais

Que ce soit entièrement

L'évidence


Oui

C'est Vous seuls qui décidez


Oui

C'est 

Vous seuls

Qui

Heureusement 

 Décidez !



 Poème commencé le samedi 17 avril 2021