Pour Amita,
La nuit toute beauté suspendue
La présence nue respire sans limite
Une
immensité nuageuse
Balayée par
les cieux
Découvre la
lune
Et le
versant
De la
montagne sacrée
Là-bas
l’anachorète
Etendu sur
sa peau de tigre
Répétait à
l’envie
Que le
corps est vain
Que le
monde n’est rien
Ici la même
conscience nue
Englobe
bien les cieux
Mais la
voix du dévot
Ne s’est
pas tue trop tôt
Elle a
traversé le désert de l’être
Et
maintenant tout est Dieu
Certes encore caché muet et incompris
Mais le
faste de cette illumination lunaire
Et l’humble
grain de peau
Sont ceux
du divin
Une
étincelle se tenait bien reculée
Dans les plis
lumineux
De la
conscience dans le cœur
Maintenant
Elle
Brille de
joie d’être
Venue en
avant
Comme une
flambée
Dans cette
poitrine de chair
Perle de
Dieu poignante
Perle
divine
Vrai
« là » unique de cette vie
Tu suis le divin en tout
Tu le pressens caché
Tout au-dessus
De Tes plus haut sommets
de lucidité
Aussi bien que
Dans les gouffres
Les plus secrets de la chair
Foi qui voit sans voir
Fais que je fonde
Au milieu du silence immuable
Qui T'enveloppe jour et nuit
Que seule il n'y ait
Que Ta note unique de joie sans fin
Emmène moi avec Toi
Jouer au cache cache divin
Et à chaque nouvelle partie
L’insaisissable résonance
de Ton feu intérieur
Grandira
Rencontrant
Son exact et inextricable
Echo extérieur
Je ne sais plus que Toi
Joie sans fin
Joie sans
objet
Sinon
d’être et de devenir
Joie sans
cause
Sinon
D’engager
tout mon être
À venir en
lumière
Joie
exigeante de pureté
Joie douce
sans acmé
Abolis-moi
Tableau de Niranjan Guha Roy |
poème commencé le 30 décembre 2020
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