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vendredi 27 décembre 2013

AMANT IMPARFAIT AU PIED DE L'AIME.


Au pied de mon Seigneur
Dans le secret
Du coeur à coeur
Je laisse sa douce lumière
me dévoiler mes ombres

Caché de l'extérieur
A l'intérieur
Comme le soleil en plein jour
Il est là l'insoupçonné
De ceux qui m'attribuent faussement ses qualités
Pour moi je n'ai que défauts
Que sa bienveillance me donne à voir sans me juger

Dans la lumière de mon Seigneur
Je n'ai qu'à n'être rien puisqu'il est tout
Mon imperfection n'embarrasse pas sa parfaite sainteté
Si je la lui offre à transformer

dimanche 8 décembre 2013

COMME DES VAGUES USANT LE ROC POUR EN DECOUVRIR L'OR.


Les mouvements infernaux
prédisant une défaite très probable
s’étayent sur des données contrefaites

L'horizon indépassable pour cet œil inexercé
se prétend réaliste

Il voit l'horreur autour de lui sans comprendre
qu'il pourrait voir cette bête tapie au cœur de lui
assoiffée et agitée
à l'idée qu'au-dessus de lui s'infiltre la lumière éternelle
attendant à chaque instant de s'y déverser à grandes eaux
s'il voulait juste lui ouvrir toute son âme bien oubliée

Dix Milliards d'êtres humains offrent
des armatures corporelles suffisamment diverses
suffisamment instables pour qu'y germe une poignée
qui brisent les moules passés

Quelques âmes bien trempées sont allées tout droit faire tomber
sur le roc inerte des chairs humaines
la racine d'une inconnue nouveauté
Leur corps limitatif devant peut-être s'y briser
Ils se sont immolés sur l'autel du Suprême
Leur don ne pouvait pas être vain
Ils ont déposé dans la mémoire subtile des cellules
ce que leur œuvre a permis d'obtenir
D'autres corps naissent donc
qui sont aptes plus loin à ce déséquilibre
dans de nouvelles manières d'être chair

Dans la jungle humaine bouleversée
des génies inconnus posent ainsi leurs premiers pas maladroits
de la nouvelle manière de demain

Comme hier le feu premier engendrait particules et atomes au cœur des étoiles
comme hier ses reliquats dans la lumière stellaire formaient planètes et molécules
la vie s'offre aujourd'hui des yeux qui commencent à comprendre
Fini les coups de crocs et de griffes pour monter dans l'échelle du vivant

Ces pionniers nous ont offert le secret conscient de cette poussée créatrice
Allons-nous nous prostrés dans notre bestialité ou nous rendormir d'un cynisme auto-satisfaits
ou 
comme eux avatars des prémisses d'une vie matérielle divine
allons-nous fusionner nos âmes avec des dieux pour vivre en nos chairs
au-delà de tous les hémisphères manifestés jusqu'à présent ?

VIEILLERIES ANTIQUES.


Vieilleries antiques
Désirs contre désirs
Vous étiquetez de vos atmosphères contaminées
L'âme pure dont j'ai la paternité
Sans liberté juste des principes
vos jugements moraux
tout droit sorti du vieil homme égocentrique
Pauvres égos moralistes dressés à coup de triques
ignorant les âmes
Un lion enragé surgit de mon esprit
Chassant ces chameaux écervelés
Un sage hiératique là-haut regarde la vieille race se déchirer
Son humour dévastateur
Lance alentour ses anges vivaces



mardi 20 août 2013

QUAND LA VUE DE MON ANIMALITE ME RAPPELLE A LA JOIE DIVINE.


Mon aspiration au don de soi s'égare dans l'oubli
L'animal me colle à la peau
et une part de moi adhère encore
à ses réclamations

J'entends parler la bête qui tient à son précarré
Je ne veux pas la tuer quand je la vois
prétextant qu'elle serait encore trop un avec moi

Mais dans le feu de l'instant
la grâce divine se propose à moi
Je peux ne plus nier mes duplicités et rien ne m'y abaisse plus
J'appelle j'appelle la force de m'offrir

L'animal se décolle de moi et son énergie s’élève avec moi
en un plus intense courant de joie

Me voyant ainsi autrement
Je suis d'abord la goutte dans le divin océan
Et je m'écoule de joie dans la joie

Et tout au fond tout l'océan semble en moi
Toutes les gouttes sont dans ma petite sphère
Tous les êtres sont dans le cœur de mon cœur
Toute discrète la Mère des mondes y susurre
Le chemin pour parfaire le mouvement des mondes
dans une langue qui malheureusement
ne m'est pas encore audible clairement

Mes résistances bestiales s'étiolent
Le carcan du désir se desserre
de nouvelles manières d'être s'infiltrent dans le crâne
creusant leur sillon de lumière dans la chair cérébrale
Autour aussi on laisse choir car cela cogne
Et imprègne plus loin que je ne le vois
Cela s'enfonce dans ma colonne laissant comme un sillon de joie
Et tire une douleur le long du côté droit


mardi 6 août 2013

POSOLOGIE YOGUIQUE.


Le silence ajouré
un grand vide sans pensée
et au soir
le simple bourdonnement chuintement

Et la force d'en bas qui remontait
dans ma carcasse fort secouée et mon ventre noué

J'avais vomi mes tripes

Et un grand d'or zigzaguant venait me torturer le cerveau par une ou deux fois
sans que je sache si le mal ou le bien l'emportait

Mais avant ce grand déchaînement qui m'avait écrasé

Un rêve

Mon maître y tient dans ses mains et le long de ses bras
un alignement étrange de bestioles insectoïdes non répertoriés
et les unes enchaînant leur mouvement sur les autres
la peur commence à me prendre
quand déjà l'insecte noir luisant injecte dans mon avant-bras sa substance.

mardi 2 juillet 2013

REGARD FLOTTANT SOUS LES ETOILES DU CIEL SPIRITUEL.

On m'a dit ne saute pas d'une étoile à l'autre
pour trouver la lumière
Concentre toi d'abord sur une étoile
Laisse-la te guider

On m'a dit ne mélange pas toutes les lumières
Tu n'en distingueras aucune
sinon celle dont tu te faits l'illusion

On m'a dit prends tel ou tel maître vivant

Mais depuis longtemps mon maître
par-delà le mur qui sépare le vivant et le mort
me préparait à voir toutes ces petites étoiles
chacune à leur place dans son grand ciel intégral

Chacune de ces petites fentes laissaient scintiller maintenant
en moi sa seule et unique grande lumière
Et s'il me faut encore regarder ces petites étoiles
avec leurs embouts racornis d'animalité
pour en revenir à sa grande lumière
c'est pour en finir moi aussi avec mon dernier tour en humanité

Et entrevoyant  de plus en plus l'accomplissement de ce voyage
Mon maître m'attire
et me tente avec la posologie de son don de foudre
dans mon corps animal
pour y planter le devenir d'une espèce divine

POETES QUI VIVAIENT A TRAVERS LE POETE EN DEVENIR.


Poète de l'Être
Posant ta pesanteur sans hâte
Sur le chemin de campagne
Ton verbe s'assagit
Au fil des vicinales saisons
Fidèles à l'ajour de l'instant
La branche printanière
Et la bûche dans l'âtre
Louent la radiante simplicité


Tout irait se répétant
Indifférent à l'histoire
Mais
Poète moderne
Tu as pris des destinations urbaines
Tu séjournes
Dans l'effroi sublime
Du grouillement humain
Pris toi-même
Dans le tournis du va-et-vient
Kaléidoscopique de visages
Sonné par le ding-dong en sourdine
De rencontres improbables
Tu t'encloisonnerais
Dans des costumes quelconques
Si tu ne prenais goût
A la furie des jeunes barbares
Pour te sentir neuf et ignare

Moderne à cours d'argument
Tu n'es qu’œil transparent

Tes ancêtres et les leurs sont les mêmes
Ils retournent un coin de terre quelque part
Et ce paysage salutaire
Dans un repli de l'esprit
Extirpe encore ton âme
Pour qu'elle respire
Dans ce tournis d'agitation citadine


A l'horizon te voici où tout commence à peine
Âme de poète en devenir
Tu prends l'itinéraire encore à faire
Le pas gagné sur l'inconnu reste à tenir

Loin devant il y a déjà quelques pionniers
Et les poètes assassinés
par leur excès d'authenticité
Leurs saisons en enfers
Et leurs illuminations
Se sont succédé à grand train
Car pour ces pionniers
Les ballottements subconscient/surconscients
Ont été conquis jusqu'à l'épuisement
D'un corps inadapté
Pour nous laisser la voie dégagée

Largement dépassées
Les portes de la perception
de la vieille matière
Et ses combinaisons
La quête des pionniers
Amène là où
La nuit remue dans la lumière
Plus ample et plus large

Tout à l'autre bout
De la vie et de la mort
Ils y ont  dégagé
Ce qui s’y interpénètre

Nous autres suiveurs deviendrons bientôt
Des chats de Schrödinger macroscopiques
Nos justesses et nos déraillements
De plus en plus organiquement
Incarnés dans l'instant

Le conte de Fée est à un cheveu de la tragédie
Et nos pionniers nous apprennent à chevaucher
Cette nuance sans y succomber

mercredi 24 avril 2013

QU'ES-TU DEVENU ?

 
Serais-tu cet astre absorbant aveuglément toute matière sur son passage ?

Pas seulement.

Serais-tu cet animal absorbant la chair de tel autre pour dans une impulsion sans compréhension passer son flambeau d'espèce ?

Pas seulement.

Serais-tu cet homme de Dieu ou d'Allah bercé d'espoir paradisiaque et de craintes infernales résorbant sous la torture les pensées jugées anathèmes ?

Pas seulement.

Serais-tu ce savant prêt pour mater l'obscurantisme à mettre en lumière sous ses instruments la puissance stellaire de faire fondre la terre ou à libérer ses chimères organiques dans l'atmosphère ?

Pas seulement.

Serais-tu ce commerçant satisfait prêt à négliger les ingrédients du produit qui lui amène l'argent pour ses désirs adolescents depuis si longtemps repoussés ?

Pas seulement.

Je redeviendrai cette étincelle du commencement qui brille dans la rivière poissonneuse de mon corps.

Je respirerai comme
Un air étrange et bouleversant empli d'un bourdonnement printanier
Où des reptiles assez chauds pour bouger glisseront autour de mes tiges de fleurs aquatiques ainsi mises en avant ?

Et sans rien bousculer certains se hisseront au dessus de la tête quand d'autres en descendront pour y partager leur bain de soleil.

Je devine : nous allons devenir une chair s'abreuvant à la source de lumière éternelle.


samedi 13 avril 2013

ASPIRATION A REVENIR DANS LES BRAS DE MERE.



Enfant oublieux

L'égarement
Dont tu n'as pas débusqué encore
La force opérante
T'emporte

Ne lutte plus par orgueil contre cette ombre
Singer le sage est l'illusion pernicieuse
Pire
Te croire déchu
Achèverait l’œuvre asurique

Remémore toi
L'autel où un feu éternel de joie
Te replace dans les bras de Mère

Tu es là
Là où nulle misère ne peut atteindre

Tu brûles de joie désormais
Sous le plis du manteau de Mahashakti
Prêt à servir l'aventure
Aspirant toujours
A la conversion de ta part animale
Qui vient de désarçonner ton âme

Puisse
Se mettre toute cette sauvage énergie
à collaborer
La Mère t'apprenant
Malgré tes façons encore enfantines
L'art de la transmutation

Et tu te déploieras
N'étant plus qu'âme
Toute entière de joie
Quêtant en les tréfonds de la chair
L'être d'après
Dont la douce Mère a planté l'inéluctable venue


dimanche 24 mars 2013

ASPIRATION PATIENTE A L'IMMORTALITE.


Nous cueillerons une nouvelle rose d'éternité
A même la folie et malgré ses buées alcoolisées

Nous repousserons toutes les mouches sombres
qui voudraient troubler la danse du fil d'or
que nous avons décidé d'agripper
derrière nos aînés qui s'y sont hissés

Nous ferons tous ensemble se déverser
la pluie d'or sous laquelle germera la nouvelle humanité

Nous habitons une peau mortelle
mais rien ne nous empêche plus de rêver
à des corps d'immortalité

De la mort nous n'avons plus rien à craindre ni à désirer

En vivant de plus en plus près du feu de nos âmes
nous nous donnerons intégralement
à la force qui maternellement nous libère
de nos complicités persistantes à l'animalité


mardi 19 mars 2013

DIVIN AMOUR.



Notre amour sans objet est juste l'amour de ce qui est

mais éternel heureux insatisfait il nous demande de nous porter vers les détails
les pleurs d'enfant juste un peu frustré sont aussi à étancher
et toi qui a appris à tout laisser entre les mains de la Mère de toutes beautés
Tu n'ignores pas les souffrances de la voisine qui voit simplement le malheur l'ébranler

Jésus s'est donné à manger comme la vie se donne à la vie pour se perpétuer
L'amour aveugle l'a crucifié mais il n'a pas démérité
Il a redit les vertus de la foi et l'espérance pour purifier l'amour dans la grâce divine

Et pour qui sait apprendre à voir de ces deux yeux secrets
un troisième œil dans l'antre du cœur révèle l'amour qu'est la divinité
Il existe qui prête attention à toutes choses
Des infinités d'étincelles d'attentions habitent chaque être créé
Et elles demeurent toutes subtilement enamourées
malgré à leur surface leur cœur oublieux
ou leur être transpercé douloureux
lacéré de coups parfois si insidieux
que la désespérance leur paraît réalité...

PRIERE A LA MERE DIVINE.

Durga par Niranjan Guha Roy

Prière à la Mère Divine

        the praying sadhack, tableau par Niranjan Guha Roy
 

Prière à la Mère Divine
Douce Mère, sois mon guide jour et nuit
Prends moi par la main pour traverser la jungle des désirs,
Et les instincts animaux qui essaient de me dévorer.
Donne moi un mental de cristal pour voir clairement
Ce qui m’amènera le plus vite tout près du Divin.
Donne-moi le courage de pourchasser les ennemis intérieurs
Jusqu’à leurs antres dans les profondeurs du subconscient.
Puissè-je être sans pitié envers les conseillers insincères
Qui, déguisés comme des amis, veulent tuer mon âme.
Ouvre les portes récalcitrantes qui cachent le Divin,
Inonde moi de ta force purificatrice et de ta félicité lumineuse.
Chacun et tout passe et disparaît dans les Ganges de la vie.
Seule la Merveille éternelle, la Réalité suprême, 
Toi en personne
Reste constante, toujours présente dans le flot vertigineux 
de la vie.

Ouvre mon œil intérieur, O Mère Divine, 
remplis mon cœur d’amour.
Puissè-je reconnaître Ta Présence dans tous les hommes,
dans tous les êtres.

Puissè-je découvrir ma vraie note 
dans la symphonie de vie que Tu conduis
Et remplir mon rôle avec le plus grand soin et bonne volonté.
Possède moi, O Mère, si complètement 
que tous mes pensées et sentiments,
Toutes mes paroles et mes actes, toutes mes sensations,
Chaque fibre et cellules de mon corps, cœur et âme soient gravées avec Ton nom.
Que mon âme soit une fontaine d’amour 
ouverte à tous dans le désert aride.
Tu es mon ciel, mon paradis. Je n’ai pas besoin d’être sauvé.
L’eau, la terre et le ciel sont devenus 
Ton corps mystique de félicité immortelle.
Par le toucher de Ta Grâce, les âmes endormies 
s’éveillent une à une,
Jusqu’au jour où toute la terre deviendra divine.
Om Douce Mère, Om Sri Aurobindo
Puissè-je Vous être fidèle.

******

Mère et Sri Aurobindo par Niranjan Guha Roy


lundi 18 mars 2013

RENOUVEAU DU CONTE DE FEE SOUS LA PLUIE D'OR DORE.

Des voyants et des illuminés
qui ont bu à la source de la beauté sans pareil
sans porter à leurs vieilles hardes
ni un coup fatal
ni un déséquilibre insurmontable
ont dessiné dans nos cieux
le chemin d'une grande cascade d'or doré
encore invisible à nos yeux trop animaux

Nous petites bêtes vivons un peu chamboulées
sous le goutte à goutte
qui commence à s'intensifier

Il faudra bien nous y accoutumer

Tous nos édifices pour nous en protéger ou nous y familiariser
craquent et s'effondrent à son contact imperceptible
Il faudra bien apprendre à nous y alimenter
Nos convoitises perverses, nos désirs bipolaires
nos refus physiologiques enroulés en kystes cancérigènes
ou nos fuites schizophrènes
rien n'y fera
Cette pluie veut la merveille

Nous disions rêver le conte de fées
mais nos princes et nos princesses
une fois rencontrés
s'y reposaient dans la banalité

Ce conte de fée qui tombe du ciel
à jamais exempt du drame
veut sur terre une aventure extrême
sans plus aucune de nos formules habituelles


vendredi 15 mars 2013

RETOUR A LA COGNEE.


Retrouve le champ ouvert
Creuses-y à l'intérieur
Le travail ne fait que commencer
Élargis le conduit d'où s'échappe la lumière

Cogne et cogne contre la porte ovoïde
Où grandit ton âme

Rejoins-y ce véritable toi-même
les yeux levés vers le Ciel
Et les pieds palpant sous terre

C'est une œuvre universelle
La grande matrice du monde accouchera là
d'une âme
Toute jeune sortie de son cocon
Où de corps en corps
de tranche de vie en tranche de vie
elle aura appris à être


Elle ira vers le bas priant le ciel
d'y déverser la clarté puissante
encore bloquée au-dessus de la tête
Jusqu'à révéler sur terre une matière
libre de toutes ses limitations nucléaires


mercredi 13 mars 2013

MERE DE TOUTES BEAUTES.

Encore jeune et seulement suspendu au vieux rêve animal
J'avalai tout ce qui comptait pour faire mes humanités
J'appelai œuvre d'art ce qui frappe assez fort pour affecter d'exister

Plus tard épris de velléités artistes
J'ai bu au ravissement
des musiques colorées
des géométries poétiques
pour y attraper des filons créateurs

L'aspiration a souvent besoin du marchepied de la souffrance
Dans l'habitacle du silence de deuils qu'il me fallait formuler
les beautés du cosmos ne distrayaient plus
Elles se faisaient concentration d'existence sans y penser



Je m'y suis lentement abandonné

Appelant l'œuvre d' art
qui ne détourne pas
du miroir silencieux
où en nous le réel forcené de beauté
perce le film opaque
de conscience ordinaire qui l'entoure
pour y faire entrer au moins un peu
de son feu subtil enfoui tout à l'intérieur

Le réel spectateur artiste
quand il s'agit vraiment de beauté

Est dès lors cette flamme démonique
Qui y boit son nectar tant aspiré

Et quand la beauté d'une fraîcheur inaccoutumée
l'extasie
Le corps de chair qui porte la flamme
Se crispe dans ses vieilles habitudes
qui grincent désormais

Il n'y a nulle part où aller
La force et la folie engendrées
devenant des plus démesurées
exigent d'autres équilibres à incarner
Les cellules en fourmillent de clartés



Le monde intérieur se déplaçant
avec plus en plus de clartés 
la flamme démonique
pourra faire germer sa nouvelle exigence
Le kaléidoscope de la personnalité
pourra-t-il encore longtemps se dérober
à ce feu qui veut l'offrir intégralement

Les amoureux de la beauté vraies
Verront
La grâce venir tout tournebouler

Pris dans les flammes démoniques devenues conscientes
Ils verront s'élever droit du cœur
Les aspirations au don intégral de toute leur personne
A la Mère de toutes beautés

Le vieil animal est pris de tentation de tout lui céder
OM NAMO BHAGAVATE


jeudi 31 janvier 2013

ELAN D'ASPIRATION

Ayant dessiné l'image des douleurs sans fond
Ayant humé des cœurs blessés
qui n'ont plus entendu l'innocence de leur âme
depuis qu'on a voulu les noyer
dans les flaques boueuses de l'histoire

Étant allée du côté du nuage d'inconnaissance
Dans ses fins fonds du rien d'où sourd la foudre béatifique
Se faufilant de l'occiput jusqu'en dessous des pieds sous terre
L'aspiration installe une traînée de lumière qui ouvre une artère
bouleversant les lois établies des sensations organiques

Aspirant et aspirant tournée au ciel  pour qu'en ruisselle
le secret d'une Mère d'absolue douceur
pour ses enfants désespérés 
Dans les prémisses mon âme lui consacre sa chair
afin qu'elle fore dans les entrailles de la terre
jusqu'à un nouveau minerai inépuisable
un or de matière divine qui rachète toutes les âmes
de leurs enfers illusoires
Et leur donne le goût d'une œuvre sur terre