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mercredi 24 avril 2013

QU'ES-TU DEVENU ?

 
Serais-tu cet astre absorbant aveuglément toute matière sur son passage ?

Pas seulement.

Serais-tu cet animal absorbant la chair de tel autre pour dans une impulsion sans compréhension passer son flambeau d'espèce ?

Pas seulement.

Serais-tu cet homme de Dieu ou d'Allah bercé d'espoir paradisiaque et de craintes infernales résorbant sous la torture les pensées jugées anathèmes ?

Pas seulement.

Serais-tu ce savant prêt pour mater l'obscurantisme à mettre en lumière sous ses instruments la puissance stellaire de faire fondre la terre ou à libérer ses chimères organiques dans l'atmosphère ?

Pas seulement.

Serais-tu ce commerçant satisfait prêt à négliger les ingrédients du produit qui lui amène l'argent pour ses désirs adolescents depuis si longtemps repoussés ?

Pas seulement.

Je redeviendrai cette étincelle du commencement qui brille dans la rivière poissonneuse de mon corps.

Je respirerai comme
Un air étrange et bouleversant empli d'un bourdonnement printanier
Où des reptiles assez chauds pour bouger glisseront autour de mes tiges de fleurs aquatiques ainsi mises en avant ?

Et sans rien bousculer certains se hisseront au dessus de la tête quand d'autres en descendront pour y partager leur bain de soleil.

Je devine : nous allons devenir une chair s'abreuvant à la source de lumière éternelle.


samedi 13 avril 2013

ASPIRATION A REVENIR DANS LES BRAS DE MERE.



Enfant oublieux

L'égarement
Dont tu n'as pas débusqué encore
La force opérante
T'emporte

Ne lutte plus par orgueil contre cette ombre
Singer le sage est l'illusion pernicieuse
Pire
Te croire déchu
Achèverait l’œuvre asurique

Remémore toi
L'autel où un feu éternel de joie
Te replace dans les bras de Mère

Tu es là
Là où nulle misère ne peut atteindre

Tu brûles de joie désormais
Sous le plis du manteau de Mahashakti
Prêt à servir l'aventure
Aspirant toujours
A la conversion de ta part animale
Qui vient de désarçonner ton âme

Puisse
Se mettre toute cette sauvage énergie
à collaborer
La Mère t'apprenant
Malgré tes façons encore enfantines
L'art de la transmutation

Et tu te déploieras
N'étant plus qu'âme
Toute entière de joie
Quêtant en les tréfonds de la chair
L'être d'après
Dont la douce Mère a planté l'inéluctable venue