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mardi 20 août 2013

QUAND LA VUE DE MON ANIMALITE ME RAPPELLE A LA JOIE DIVINE.


Mon aspiration au don de soi s'égare dans l'oubli
L'animal me colle à la peau
et une part de moi adhère encore
à ses réclamations

J'entends parler la bête qui tient à son précarré
Je ne veux pas la tuer quand je la vois
prétextant qu'elle serait encore trop un avec moi

Mais dans le feu de l'instant
la grâce divine se propose à moi
Je peux ne plus nier mes duplicités et rien ne m'y abaisse plus
J'appelle j'appelle la force de m'offrir

L'animal se décolle de moi et son énergie s’élève avec moi
en un plus intense courant de joie

Me voyant ainsi autrement
Je suis d'abord la goutte dans le divin océan
Et je m'écoule de joie dans la joie

Et tout au fond tout l'océan semble en moi
Toutes les gouttes sont dans ma petite sphère
Tous les êtres sont dans le cœur de mon cœur
Toute discrète la Mère des mondes y susurre
Le chemin pour parfaire le mouvement des mondes
dans une langue qui malheureusement
ne m'est pas encore audible clairement

Mes résistances bestiales s'étiolent
Le carcan du désir se desserre
de nouvelles manières d'être s'infiltrent dans le crâne
creusant leur sillon de lumière dans la chair cérébrale
Autour aussi on laisse choir car cela cogne
Et imprègne plus loin que je ne le vois
Cela s'enfonce dans ma colonne laissant comme un sillon de joie
Et tire une douleur le long du côté droit


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