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lundi 14 août 2023

Cœurs assoiffés du Jour azuré

 



Ô vous cœurs assoiffés 

Du Jour azuré

Qui encore vous ignorez

Je songe à vous


On vous dit qu'il n'y rien à faire

Puisque le Jour est levé 

Et que son soleil éclaire tout 

Sans discontinuer


On vous dit qu'il n'y a plus rien à trouver

Et que ce petit bonhomme encore assoiffé

Est la dernière illusion à lever


Mais votre instinct

Est de vous envoler

Comme ces oiseaux

Qui vont sans savoir

Vers des terres inconnues

Où une vie plus large les attendait


Combien d'éveils dans l'éveil

Sans cette soif 

Nous resteraient cachés ?


Gardez votre soif bien ancrée

Et sous les feux de l'immensité

Continuez de prier


Se donner

Se donner

A l'immense clarté

Du Jour bien aimé

Telle est l'antienne sacrée

Qui vient vous appeler 

Sans arrêt



Toute petite

Particule dansante 

En l'espace illuminé 

Vous êtes là

Sous le soleil bien aimé 

Vous êtes ce reste d'individualité

Que le Jour azuré

N'a pas encore transfiguré


Alors 

Chantant le Jour ensoleillé 

Dans les contrées de vos cœur

Sentez-le

Il est là

Il est là

Sentez son feu concentré

Dans son écrin de fraîcheur et de douceur 


Votre Jour bien aimé 

Est en train de

Vous inonder

De ses diamantines rosées



Vous pourriez vous asseoir ici 

Et le louer

Mais à la lueur de votre petit amour

 Vous ne pourrez que continuer 

A vous enfoncer 

Dans les arcanes de vos cœurs

Pour y voir son amour illimité émerger


Et là 

Dans une profondeur secrète

Encore inexplorée

De ce canal subtil 

Une paroi thoracique 

Où d'abord vous buterez

En viendra à céder


Enfin

Vous aimerez de ce que vous êtes aimé

Vous saurez être depuis toujours 

Le rayon enflammé

De ce Jour ensoleillé


La soif que vous aviez 

Persistante

En la  toute splendeur 

De son Jour et de sa Paix

Ici en ce secret 

Se verra absorbée et fondue


Elle aura disparu

Offerte sans sourciller

Sacrifice enjoué

Accroissant

La grande Soif céleste et sacrée

Qui porte le Jour azuré

A perpétuellement étendre 

Sa propre Êtreté



Petite particule

Qui ne savez trop 

Où aller

Dans le Jour azuré

Viendrez-vous

En ces terres inconnues

Vous aussi

Transmuter

Or en fusion

Sans cesse engendré ?


Petite particule égarée 

Quand Vous percerez

Le secret de votre ascendance cachée

Quand vous vous saurez

L'Enfant naturel

Et caché

Du Jour ensoleillé 

Vous deviendrez

L'éclaireur

De son avancée

En portant le feu sans fumée 

De sa Soif perpétuelle

De Beautés  

Là où tant d'ombres

Prétentieuses

Persistent à faire croire

Que rien ne peut progresser



Ô enfants assoiffés du Jour ensoleillé

Qui sait de combien d'éveils dans l'éveil 

Cet amour illimité peut nous extasier ?

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