Ô vous cœurs assoiffés
Du Jour azuré
Qui encore vous ignorez
Je songe à vous
On vous dit qu'il n'y rien à faire
Puisque le Jour est levé
Et que son soleil éclaire tout
Sans discontinuer
On vous dit qu'il n'y a plus rien à trouver
Et que ce petit bonhomme encore assoiffé
Est la dernière illusion à lever
Mais votre instinct
Est de vous envoler
Comme ces oiseaux
Qui vont sans savoir
Vers des terres inconnues
Où une vie plus large les attendait
Combien d'éveils dans l'éveil
Sans cette soif
Nous resteraient cachés ?
Gardez votre soif bien ancrée
Et sous les feux de l'immensité
Continuez de prier
Se donner
Se donner
A l'immense clarté
Du Jour bien aimé
Telle est l'antienne sacrée
Qui vient vous appeler
Sans arrêt
Toute petite
Particule dansante
En l'espace illuminé
Vous êtes là
Sous le soleil bien aimé
Vous êtes ce reste d'individualité
Que le Jour azuré
N'a pas encore transfiguré
Alors
Chantant le Jour ensoleillé
Dans les contrées de vos cœur
Sentez-le
Il est là
Il est là
Sentez son feu concentré
Dans son écrin de fraîcheur et de douceur
Votre Jour bien aimé
Est en train de
Vous inonder
De ses diamantines rosées
Vous pourriez vous asseoir ici
Et le louer
Mais à la lueur de votre petit amour
Vous ne pourrez que continuer
A vous enfoncer
Dans les arcanes de vos cœurs
Pour y voir son amour illimité émerger
Et là
Dans une profondeur secrète
Encore inexplorée
De ce canal subtil
Une paroi thoracique
Où d'abord vous buterez
En viendra à céder
Enfin
Vous aimerez de ce que vous êtes aimé
Vous saurez être depuis toujours
Le rayon enflammé
De ce Jour ensoleillé
La soif que vous aviez
Persistante
En la toute splendeur
De son Jour et de sa Paix
Ici en ce secret
Se verra absorbée et fondue
Elle aura disparu
Offerte sans sourciller
Sacrifice enjoué
Accroissant
La grande Soif céleste et sacrée
Qui porte le Jour azuré
A perpétuellement étendre
Sa propre Êtreté
Petite particule
Qui ne savez trop
Où aller
Dans le Jour azuré
Viendrez-vous
En ces terres inconnues
Vous aussi
Transmuter
Or en fusion
Sans cesse engendré ?
Petite particule égarée
Quand Vous percerez
Le secret de votre ascendance cachée
Quand vous vous saurez
L'Enfant naturel
Et caché
Du Jour ensoleillé
Vous deviendrez
L'éclaireur
De son avancée
En portant le feu sans fumée
De sa Soif perpétuelle
De Beautés
Là où tant d'ombres
Prétentieuses
Persistent à faire croire
Que rien ne peut progresser
Ô enfants assoiffés du Jour ensoleillé
Qui sait de combien d'éveils dans l'éveil
Cet amour illimité peut nous extasier ?
très beau l'horizon s'eclaircie le soleil revient
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