Les pensées s'écrasent sur le fil concentré de lumière
Ces moucherons et ces lucioles volettent tout autour
attendant qu'un écart les laisse entrer
et mener leurs danses
Posté sur le presque rien tutélaire
Le corps fluide s'écoule abandonné en la Mère
Dans la lumière de la lumière
J'ai encore plus de foi
Combien mon cœur sait que les cœurs débordent
Je n'ai rien à t'offrir Mère que ces quelques mots
La paille humaine tu l'embrases
Je suis si peu
Dire seulement l'imperceptible
qui
quand plongeant en l'espace infini fait aimer
cette lumière dans la coupe du cœur scintille
dès qu'y obéit mon attention
Rien de connu sur le sort qui étreint le cœur
Il ne me lâche pas
Il crie d'amour
Il prend tout ce qu'il peut pour l'offrir au divin
Il me relève quand je m'abaisse
Le jour et la nuit se consultent
Dans le royaume des peurs
le voyageur s'est laissé dévorer
la transparence par les forces grisâtres
Les bestioles étaient Trois ou quatre
De grosses boules saumâtres
tournant légèrement sur elles-mêmes
Une étrangeté parasite
s’engrenait dans mon côté droit
Elle se nourrissait d'excitation
Confiant son cœur à la mère
dans la lumière de la lumière
il y a encore plus de foi
Combien le cœur sait que les cœurs débordent
Je n'ai rien à t'offrir Mère de plus que ces quelques mots
La paille humaine tu l'embrases
Je suis si peu
Dire seulement l'imperceptible
qui
quand plongeant en l'espace infini fait aimer
cette lumière dans la coupe du cœur scintille
dès qu'y obéit mon attention
A quoi pourrait encore s'accrocher la fausseté
L'amour goutte à goutte
s'écoule
Et il connaît l'heure
Où frapper la conscience
Rien devant Toi
Ta lumière quand je t'offre inlassablement mes impasses
fait sans que je la vois des possibilités que je n'avais pas
Par petites touches de liberté
tu fêles le carcan
Et chaque fois tu me remets cette liberté nouvelle
j'ai même le droit d'abîmer et de gâcher l'offrande
Et quand j'ai perdu ce bien précieux
par mes caprices facétieux
Quand je regrette et que confiant de nouveau
je Te prie
Tu me la redonnes
Vraie Mère
Je T'aime
Je T'aime
Je suis le sol assoiffé craquelant vers le Ciel
Je suis la forêt qui par sa petite brume d'été
lancée à l'aube attire la pluie du soir
Le rocher d'impatience a dévalé en bas de la vallée
Mon cœur embué des vapeurs mentales
ne voit plus très bien devant lui
ni ce qui doit être réalisé
ni lequel des deux pieds avancer
Mon humanité animale ne connaît pas l'équanimité
Son œil la porte automatiquement à ses vieux intérêts
Et toute son intelligence ne sert qu'à les raffiner
et à souffrir toujours plus sans le savoir de leur inanité
Lève toi du fauteuil d'où enfoncé dans ta vieille humanité
Tu vois tout défiler en boucle l'amertume y compris
L'histoire ne serait qu'un plus ou moins de confort
Lorsqu'au final tu finis par boire tout de même
la même liqueur du drame
Mais derrière
sur le vaste écran de la grande vacuité tout est souverainement égal
Laisse toi regarder à partir de là
Une grande paix abolit la bulle mentale
qui s'interposait entre ton petit cœur et la force créatrice
L’œil confiant attend
que la Mère des mondes le surprenne
L'écran où ces mots défilent vaut la moindre poussière
Toute l'égalité est le geste d'aspiration du cœur
attendant patiemment qu'elle révèle
dans un détail improbable
l'or du nouveau monde
dans laquelle sa danse effacera celui-là
Rien des grandes gloires miraculeuses
le nouveau monde avance discret
poussant ses pions l'un après l'autre
Mon œil d'animal grossier n'en a rien vu
occupé qu'il était
à ses préférences de la vieille espèce
Mon mental pestait encore contre les folies bien humaines
qu'il ne cesse de nourrir subrepticement de son pessimisme cynique
Jour d'impatience
tu te tiens dans la mer et l'orage
tu zèbres d'un éclair
le ciel vide
Te tenant dans le séjour inhabituel
tu retapisses les correspondances
de nouvelles essences
Les vieilles lubies les cadavres que traînent les peuples et qu'ils tentaient d'habiter sont abandonnés
Tout se déploie comme un secret dans la matière
La tragédie n'intéresse plus personne
Je n'ai rien à t'offrir Mère de plus que ces quelques mots
La paille humaine tu l'embrases
Je suis si peu
Dire seulement l'imperceptible
qui
quand plongeant en l'espace infini fait aimer
cette lumière dans la coupe du cœur scintille
dès qu'y obéit mon attention
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