première simplicité
la tâche effectuée
laisser être
Quand les vents s'agitent
savoir regagner
les grands fonds de tranquillité
qui imprègnent tout en tout
Ne pas ôter le voile du tourbillon
qui surchauffe la terre
Baignant de la seule paix
entrer dans les vagues
Le corps à la dérive les yeux ouverts au ciel
a ses secousses providentielles
Nul cadavre de chien dérivant
sur ses canaux surchargés
Nulle pâle Ophélie
ayant renoncé
défilant aux étoiles
sur ses eaux
émaciée
Réapprendre à regagner les surfaces
Poser gué à gué
marcher sur les déluges du chaos
Se rappeler les vieux rêves de la science
Verser le nectar dans des outres neuves
Rien ne sert de bricoler
avec nos lunettes
pour faire bouger d'un levier
Nous rêvons d'une intensité
qui ne se déferait pas
La vie se sachant redoublant
de grâce sur elle-même
Revenu à soi-même fonçant au centre
et à la croisée
Ce qui ne passe pas tombant de soi-même
dans l'ignorance
Ce qui devient
décoche le trait vainqueur touchant au cœur
Brillance soudaine
Ovoïde suprême
dont les bords disparaissent
à mesure qu'on les approche
Espace sans borne
où tout vibre d'une seule et unique vie
Glisse réelle présence
jusqu'à ta propre naissance glorieuse
Humble surgissement dans la chair souffrante
JE m'écris de vagues imprécises
en vagues soumises
aux aléas de mes besoins d'être
les plus ensevelis de mon trésor divin inconnu
Je ne sais mais j'ignore
ce qui est à découvrir
par-delà la limite de l'ivresse extatique
Je m'aventure
pour aller plus avant
sous les auspices de la déesse fortune
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