Divin Œuvrier
Pur instrument de joie et de paix
Voici ta destinée
Œuvrier de joie et de paix
Quand tu feras le laisser-aller
De ce moi-je
Aux quatre vents
Élargi à tout l'Espace
Tu le sauras
L'Ouvert est ta demeure
Peu importe dans l'aperçu
Ce qui s'en dit
Vivant en ce Séjour
La paisible Présence
Respire désormais
Consciemment
Par tout ton corps
Divin Œuvrier
Puisque tu sauras reposer
Ce moi-je
Qui ne sait que désirer
Tu pourras commencer
A t'aventurer
Là où le désir à lui seul ne le saurait
Maintenant
Œuvrier sincère
Maintenues
En lui
L'Ouvert
Voici
Les failles les plus obscures
Toutes
Une à une
Mises à nue
Et
Mystère
Les voici
Qui
S'emplissent d'une lumière
Aux fragrances inconnues
Car ici dans tes entrailles
Un cœur grandit
Ses douces bulles
De Joie
Autrefois sporadiques
Et imprévues
Se font de moins en moins
Discontinues
Œuvrier
Laisse-toi t'enamourer
D'où tout cela
S'insinue
Laisse-toi descendre
A la proximité
De ton Seigneur
Ignoré
Derviche tournoyant
A l'intérieur de toi-même
Laisse-toi
Danser
Divin Œuvrier
Tout au cœur
De l'Ouvert
Ces doux effluves extatiques
Traversant de plus en plus
Le flou de ta personne
T'achemineront
Vers lui
Celui qui au cœur de
Ce cœur brûle
Celui qui
Au sens propre
T'individue
Au sein profond
Du saint des saints
De l'Ouvert
Qui ainsi se
Désenténèbre
Tu verras
Divin Œuvrier
S'éclairer
La fission d'une lumière d'or
Qui vient tout renouveler
Tu assistes déjà
Quand tu es tout saisi
D'inespéré
A l'aurore
De ce conte de fées réalité
Car Divin Œuvrier
Tu le pressens
Le Bien le Vrai et le Beau
Ont d'ors-et-déjà triomphé
Ils se sont déjà emparés
De ci de là
Des pinceaux d'un peintre
Pour se donner à voir
Sur ses tableaux
Rappelle-toi aussi
Des tonalités musicales
Des rythmes
Ont remué dans ton cerveau
Tes vieux désirs animaux
Leurs énergies fauves
Toutes retournées
Vers le cœur
Rock'n roll
Œuvrier
Divin Œuvrier
Face à ces traits
Dardants de beauté
Si simples et imparables
Tes clichés nihilistes éculés
N'auront pas su résister
Tes pulsions
Elles-aussi
Ensorcelées
Toutes emportées
Exorcisées
Enfin
Pures
Et
Sans reproche à leur adresser
Avaient commencé
Le pressens-tu
A faire
L'instrument effilé
Où le faux
Finirait
Son règne mensonger
La beauté vive et inespérée
Te le susurre
Toute la pathologie
Des titans mensongers
Est en le Séjour
Eventée
Malgré leur hargne
Tout leur culot
Ces êtres vitaux
N'iront plus faire
Leur chaos
Leurs marionnettes
Par devers leurs crocs
Avides
Seront
Délaissées
Ridiculisées
Par la populace
Celle-là même
Qui hier voulait
Tout leur accorder
Ils seront désarmés
Rendus
Incapables de contaminer
Divin Œuvrier
Pur instrument de joie et de paix
Voici ta destinée
Et si
Ton heure a sonné
Lève-toi
Héros
Caché
Dans les plis des désirs
De nos moi-je
Révèle-toi
Amour de la beauté
Mène-nous de la paix de l'Ouvert
A la Joie
Qui seule crée
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire