Photographie de William Smith |
Ô dieux
Seuls vous connaissez
les impératifs
pour
la parole
pensée et prononcée
Notre karma yoga du verbe
commençant
à peine
il y a tant de pensées
inutiles
en circulations
dans nos neurones
encombrés
Il y a tant d'idées
vaines
dans les méandres
de nos digestions
Quelle parole descendrait en écho
il y a tant de pensées
inutiles
en circulations
dans nos neurones
encombrés
Il y a tant d'idées
vaines
dans les méandres
de nos digestions
embrouillées
Quelle parole descendrait en écho
à Cela seul
qui est et devient
sans même distinguer
l'immuable et le renouveau
Un petit mot flottant
par la tâche exigée
S'approche
Sera-t-il ce miroir de poche
accueillant le trait de lumière
la bouée espérée
dans nos enfers à illuminer
Une foreuse pleine de joie
descend d'en haut
dégage de partout
des résidus
métalliques
qui protestent
en générant
mille souffrances
d'être délogés
Il fallait travailler
à l'œuvre requise
sans question
sans soupir
surtout quand
il n'y a même
plus aucun désir
Il fallait
mettre à brûler
dans le feu du torse
toutes les scories
toutes les aspérités
les résistances
de ce vieil homme
languissant et funèbre
Détail après détail
il fallait corriger
geste après geste
toujours améliorer
Se tenir dans la patience du devenir
le cœur dévoué
à
son évolution joyeuse
y offrir les voix qui protestent
et l'empêchent de grandir
Il y a
déjà consumées
ces voix qui accusaient le ciel
de leur avoir arraché
leur pitance de plaisirs
Il y a
déjà en feu sans fumée
celles
qui dénaturaient le sacrifice
en violences autopunitives
Mais
au fond de ma demeure
il y a
aussi
cette soif inextinguible de Toi
que sans cesse
au moindre
dans nos enfers à illuminer
Une foreuse pleine de joie
descend d'en haut
dégage de partout
des résidus
métalliques
qui protestent
en générant
mille souffrances
d'être délogés
Il fallait travailler
à l'œuvre requise
sans question
sans soupir
surtout quand
il n'y a même
plus aucun désir
Il fallait
mettre à brûler
dans le feu du torse
toutes les scories
toutes les aspérités
les résistances
de ce vieil homme
languissant et funèbre
Détail après détail
il fallait corriger
geste après geste
toujours améliorer
Se tenir dans la patience du devenir
le cœur dévoué
à
son évolution joyeuse
y offrir les voix qui protestent
et l'empêchent de grandir
Il y a
déjà consumées
ces voix qui accusaient le ciel
de leur avoir arraché
leur pitance de plaisirs
Il y a
déjà en feu sans fumée
celles
qui dénaturaient le sacrifice
en violences autopunitives
Mais
au fond de ma demeure
il y a
aussi
cette soif inextinguible de Toi
que sans cesse
au moindre
mouvement sincère
Tu étanches
avec prévenance
et douceurs
Tu étanches
avec prévenance
et douceurs
Août 2019 - Mai 2020 - Novembre 2020
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