Retrouve le champ ouvert
Creuses-y à l'intérieur
Le travail ne fait que commencer
Élargis le conduit d'où s'échappe la lumière
Cogne et cogne contre la porte ovoïde
Où grandit ton âme
Rejoins-y ce véritable toi-même
les yeux levés vers le Ciel
Et les pieds palpant sous terre
C'est une œuvre universelle
La grande matrice du monde accouchera là
d'une âme
Toute jeune sortie de son cocon
Où de corps en corps
de tranche de vie en tranche de vie
elle aura appris à être
Elle ira vers le bas priant le ciel
d'y déverser la clarté puissante
encore bloquée au-dessus de la tête
Jusqu'à révéler sur terre une matière
libre de toutes ses limitations nucléaires
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