Mon petit cœur se tient tout derrière la grande fleur sur le torse
qui s’épanouit dans le grand œil de lumière
Mon petit cœur se tient tout droit au fond de mon regard
Mon petit cœur qui sait plus que moi
Mon petit cœur qui voit l'ombre du souci qui l'enfouit
Et dont moi je me vêts pour ne plus y respirer
Et en un instant il m'a montré l'imposture et moi ouvrier je dissous la trame impure
Mon petit cœur ne nie pas les grandes et les petites tâches
Il ignore la défection et ne craint pas la défaite
Car mon petit cœur est une joie toute douce qui a soif de joie
Il revient il revient dans mes chemins tortueux
Il naît à même l’œil intemporel
Et depuis que je sais qu'il me souffle de sa lumière à l'oreille
Je suis sans toujours bien savoir aussi bien le traître que son ouvrier
Ne l'enterre plus ne l'enterre plus sous cette chape de gris me dis-je
C'est ma joie ma joie ma vraie flamme
Un jour je ne serais plus et lui seul sera
lui qui est plus moi que moi
Mon petit cœur a mis sa chaleur au plus profond de moi
Pas plus grand que le pouce lui seul éclaire de ses rayons immortels
la route de l'infini pour que tout finisse par se retrouver dieu lui-même
Et moi et moi pourquoi je subsiste encore ?
Pourquoi ne suis-je pas encore devenu son instrument?
Pourquoi mes vieilles lubies animales reprennent-elles le dessus ?
Dans cette vie ou dans une autre
Il dénouera le nœud qu'il faut cisailler pour que le moi humain fonde en lui
Et enfin devenu conscient en ayant fait le tour de l'humanité
Il pourra
Aller chercher l'aventure de sa joie dans le règne d'après qui l'attendait
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