Comme si le fil de beauté menait à tracer précisément le futur chemin
alors qu'on y a pas même posé pied
Comme si ce fil de l'essence du sublime enfin perçu et aimé
faisait taire les dernières volontés de la petitesse qui voudrait s'ignorer
A l'arrière plan
L'étincelle assoiffée
Se laisse annuler
doucement et lentement
dans l'écho de sa brillance partout naissante
Le combat n'est pas gagné
Les forces mécaniques
restent les esthètes de l'oubli
La folie de l'impulsion égocentrique
maquille encore ses vulgarités
tout en jouant les dandys
Mais si dans le parfum des beautés l'éclaircie s'est produite
Coûte que coûte elle se maintient dans le feu intérieur
Où s'incendient les scories
Du nuage grisâtre de poussières
Qui tâchent d'étouffer
Sa belle pousse de lumière
Tout contre la folie du temps qui avale tout faute d'un rythme
Il y a la présence divine du maintenant qui s'étire
Il est l'espace du feu premier le feu sous le roc de matière
Nos pionniers l'ont élaboré aux deux bouts de ce qui est
Il est là dessous qui crépite sous nos pieds
et le promeneur le sent scintiller animant un centre oublié sous les pieds
Le roc fendille jusque dans les cellules humaines
Son pétillement encore discret dit une aventure toute fraîche à mener
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