Lorsque l'enfant rencontrera sa Mère Ce sera un grand jour de jubilation. Anita Guha Roy
Je balaierai les mensonges de devant mon âme
L'espace sera pur
J'embrasserai l'œuvre de Mère de mes deux bras
Et quant à ceux qui me disent qu'il ne faut pas toucher à la nature qui est très bien comme ça
Qu'ils accrochent volontiers leur préférence à leur indifférence NUAGEUSE
Mais qu'ils n'osent plus appeler cela de l'amour
L'amour vrai est CREATEUR
Douceur des douceurs
Devant sa générosité impitoyable rien n'est plus le refuge de l'horreur
Et moi même dans sa teneur révélé pusillanime je le veux comme ça
Je le boirai jusqu'à ce qu'il ne reste plus de moi que mon âme
Rien ne restera en place du vieil homme
Qui regarde derrière
De sa religion qui le satisfait
Et recommande d'admirer le cadavre pourrir
Mon âme sortira du Temple de l'amour où elle restait cloîtrée
Depuis l'aube de cette création
Mon âme est vierge et ne connaît que la lumière
de son Seigneur
Mais elle saura se dire dans les mots et la vitalité
Elle est l'aspiration éternelle de non mort
Qui veille humblement sous les habits du temps
Mon âme sortira du Temple de l'amour
Elle portera en son feu toutes les prières étouffées
de ses soeurs qui se rassemblent là une
La Mère de l'univers réentendra la prière des prières
sur la place où elle ne l'a que si rarement entendue
Mon âme sortira du Temple de l'amour
Soutenue pas à pas
Mère tenant déjà sa promesse
De faire notre amour CREATEUR enfin sans mort
Et ceux qui disent qu'il faut bien mourir puisque ce qui naît meurt
Se verront décontenancés par ceux parmi nous qui sincèrement espèrent
Pour beaucoup d'eux aussi leur âme bien profondément enfouie se déterrera
Et fera entendre son propre chant singulier sans mort
Il y en aura quelques uns pétrifiés qui entonneront encore les discours élogieux du vide
Où la pulsion fait ce qu'elle veut
Zombies du vide occulte désertés par leur âme, ils reflueront doucement dans leurs périphéries animales
Et là leur âme loin de l'apocalypse humanoïde en cours reprendra pied
Ce corps tombera surement
Mais je sais mon âme enfant de la divinité
chantant son Seigneur à travers l'éternité
Je sais son chant
S'insinuant dans le temps
Notre amour fera fondre la barbarie
Nous reviendrons vague par vague éroder la résistance à ce qui vient inexorablement
L'horreur aura beaucoup régné
L'expérience est faite
Un autre âge commence
La voie ensoleillée
Les masques innombrables y compris celui en transparence du saint et du sage
ont voulu sournoisement acquiescer à tant d'inconscience
Ils tombent
Nous nous inclinons devant la conscience suprême qui est tout
Et nous ne lui édictons plus aucune impossibilité
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