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mercredi 10 décembre 2025

Sincérité


Gratitude à toi

Douce

Sincérité

Pétale 

Resplendissant 

De la joie de Mère


Ton pouvoir

Confond

L'envie

De se raconter

En moi-je


Tu laisses de côtés

Tous tes succédanés

 

Tu nous apprends à discerner

Tes faussaires

Désillusionnés


Nul n'est sans défaut

Disais-je plus tôt

Excusant 

Mes mécanismes animaux

Auxquels j'étais si

Bien habitué


Et surtout ne regardant pas trop

Vers d'autres possibilités

Que le tout à l'ego

Je continuais

Mes vanités

Empli de

Désirs aux aléas

D'humanité


Et j'avais beau 

Être las

Des médisances


Voir la paille 

Dans l'œil du voisin

Pour me distraire 

De la poutre dans le mien

M'était si aisé 

Piètre plaisir

Éteignant 

Ma soif de Joie

L'étouffant 

De ses demi-vérités


J'étais 

D'ironie teintée

De pessimisme 

Je me vois dire 

Encore que

Le naturel revient au galop

Et que

Rien ne pourra changer

Sinon empirer


Ai-je songé

A me proclamer pêcheur

A Me repentir

Et à attendre d'être sauvé ?



 Douce Sincérité 

Tu es là 

Avec toi

Je le sens

Mon âme est pure

Et n'a pas à être sauvée



Trouve ton âme

Me disais-tu

Derrière ton ego

Tu as la clé

Ne t'arrête pas

A ton âme de désir

Qui l'enferme

Dans ses détours


Vois

Tout autour

Il y a la Paix

Cesse 

De te complaire

Fatigué

Détends-toi

A l'instant

Reposé

En Cela 

Immuable 



Et retourne 

Sans perdre Cela

Creuser

Dans ton coeur

Tout en arrière 

Il y a ton âme vraie

Ton feu pur

Ta soif de vrai


Approche-toi d'elle


Sa soif

Qui te traverse

Ira la libérer



Ô Sincérité

Tu m'as appris 

A pécher mes défauts


Toutes mes faussetés

Tomberont dans tes filets

Et je ferais festin de vérité


Le mensonge

Me dira peut-être 

Que ce festoiement de Joie

N'est pas de ce monde

Un rêve

Une irréalité

Ne te laisse pas abuser 

Me dis-tu

Sois celui qui péche

Le faux pour avoir le vrai



Dans le silence 

Enveloppant

Son jour

De Paix

Et son cœur 

Grâce à toi

Sincérité

Je suis ce pécheur 

Qui

Se voit 

Observant

Observé 


Ses pensées 

Finissant

A peine nées

Rayées

Dans ton rayon

Raides de joie



Ton fil divin 

Sincérité 

Lancé

Dans mes eaux 

Envoit  

Ses signaux


Car il y a là 

Encore 

Oui encore

Toujours

un défaut


Je serai 

Ce pêcheur

À sa tâche

Qui

Péchera

Sans cesser

Attrapant

L'une après l'autre

Ces défectuosités

Envasées

En ses eaux


Je serai

Ce sincère pécheur 

De défauts mensongers

Tout à la Joie

De son affaire 



Pécheur de faussetés

Dans l'œil de la Paix

Ne te méprends pas

N'en viens pas

A te mépriser

Tes défauts 

N'annuleront

Jamais

Ta divinité



Ta joie à pécher 

Le faux

À l'intérieur de toi

Ouvre peu à peu 

Ces grilles de fer

Derrière lesquelles 

La vie de ton âme 

Restait 

Confinée

Réduite

À mi-mot





Ô toi Sincérité 

Avec toi

Je sais

Désormais 

Ferrer

En moi-même 

Sur 

Ton fil hameçonné 

Des défauts 

De plus en plus rusés

Et forts

Prompts 

À se cacher


La fausseté du mensonge

Incrusté

Doucement 

Tu la ramènes

Sur ton rivage 

Illuminé

Des feux 

Du soleil vrai


La bestiole

Retirée

Des eaux

Résiste


Messagère 

De souffrances

Dont 

On croirait

Ne pas se défaire 

Mais

Soumises

À la

Lumière 

Elles s'en vont

En Joie plus haute

Attirant 

Les grâces divines

Sur la terre


Ô Sincérité 

Nourrit

Le lien Divin

Qui unit

Au sommet

De nous-mêmes 

MahaShakti 

Et

Ishwara

Au corps de la terre




 Par toi

Me voici

Ce pécheur

Qui avec ses prises

Voit descendre

Les forces de joie 


Grâce à toi

Un feu noir 

Surgit

De mes eaux

Mon désir

Lui-même 

Concourt

A cette péche


 

Partant 

Du ciel

L'insondable 

Paix d'Ishwara

Et

L'infinie

Félicité de Mère

Qui s'y tiennent

Un

Se découvrent

Toujours plus

Ici

Accomplissant 

Leur jeu d'Amour 

Facilité par ton aide



Et

Par toi

Je découvre

Ici même

Descendant

Avec 

Mes Souverains 

Aimant

Du ciel 

Plus dense 

Et aiguisé

L'œil du vrai

Qui embrasse 

Leur Une

Et innombrable 

Émanation 







vendredi 5 décembre 2025

Appel de Joie

 


Dans la vallée du silence

De

La vacuité adorée

Un appel de Joie 

est

Lancé


Devant cette soif criante de ton âme

Tu ne sais quoi penser


En réponse

Du ciel incendiaire descend

Le volcan de la Vie Divine

Rugissant

Son or d'Ananda

En des foudres extatiques


Elles foncent vers en bas

Frappant

Cognant

Un passage étroit

Qui s'entrouvre

Encore 

Trop peu


Le voici bien béat

Quand y

Passent

Par à-coups 

Des infiltrations 

 En masse

D'Ananda



Demeure ici

Toute choyée

Ô

Shakti Dansante

Bien-aimée 


Enfonce-toi

A volonté 

Dans les cellules assoiffées


Avec toi

Toute pensée

Séparatrice congédiée

Virevolte 

Juste une

Frêle onde de Joie 

Qui peine à ne pas s'oublier



3 décembre 2025 - 5 décembre 2025



Coulée de Joie

 



Une coulée de joie 

Refondant le vase  

Les aspérités s'embrasent

Explosent

Décomposées


En Ton brasier

En Ton doux déluge 

béatifique 

Seigneur 

Se

Pianotent 

Tes notes de lumière 

Ton or 

Dans mes petites enclaves cellulaires 

Qui une par une éclatent de joie


Toutes nos cellule extasiées 

La lila de nos monades réunies 

Ta joie s'en va s'enfonçant même

Dans le fauteuil et ses bois



Novembre 2025 - Avec d'Adhya Shakti JoieJoli 



dimanche 23 novembre 2025

Quand petit moi, tu ne seras plus qu'onde de Joie

 

Petit moi dis-le toi

Tu es passé par là 

Et tu es bien las

Car tu n'es jamais

Ce que tu crois


Tout ce que tu fais

N'est presque rien

Bien et mal

Entremêlés


Mais

Givre des ans passés

Tu craquèles 

Sous la poussée 

D'un Sourire divin 

Ensoleillé 

Qui se tient

Juste

Derrière toi



Bientôt 

Une flamme de Joie

Venue de là

T'envahit



C'en est fini

De tes hivers

Glacés


Et c'est en Joie

Que tu t'en iras

Fondre

Désormais 

Chaque fois

Qu'en vain

un bout de toi

Ressurgira


Tout petit moi

Tant de toi

Demeure

Qui ne sait pas

La Joie


Incrédule

Tu continues

Tes langueurs

Désespérées



Mais

Une à une 

Tes ombres

Venues

Assombrir

Et réenfouir

Le fond du cœur

S'évanouiront



Car 

Grandit

L'enfant Joie

Veillent

Ses parents Éternels

Et l'heure

De leur règne 

Printanier

Tout-puissant

Ne tardera plus

A devenir

Apparent



Encore

Quelques instants

Petit moi

Tu n'y résisteras pas 

Bien longtemps


Tu ne seras plus 

Qu'une onde de Joie

Dans le brasier

Estival

De l'enfant Roi

Princier

Qui au nom

De ses Parents Divins

Vient incarner

Tout Leur Soleil de Vérité 


Le cycle de tes saisons

S'achèvera là

En ce perpétuel été

De Joie

Inespérée 



dimanche 2 novembre 2025

APHORISME POUR ÉVOLUER - 1




Le Divin,
Ce n'est pas d'abord un guérisseur de ce corps humain,
Ce n'est pas d'abord le miracle d'un rétablissement après un accident qu'il soit génétique,  épigénétique ou physique,
C'est une transformation dans l'inconnu
De ce qui formait un corps.



Aphorisme commencé le 24/04/2020 - corrigé le 02/11/2025



samedi 1 novembre 2025

Aux pieds de mon Seigneur - 2

Ce poème s'inscrit en écho de celui-ci :

 https://fictionsphilo.blogspot.com/2025/10/aux-pieds-de-mon-seigneur.html


Heureux esclave du Divin - œuvre de Niranjan Guha Roy 

Brûlant d'amour

 Pour Tes beautés

Mon Seigneur

Au lent rythme

De Ta musique 

En ce cœur-là

Je ne suis que 

Joie extatique

Fleur en douce flamme

D'aspirant

A son soleil


Je repose

En Ta

Félicité tranquille

Dans son là subtil



Dans Tes vagues constantes 

Tes modulations

Aux

Ecarts sonores

Inattendus

M'ondulent 

De Ta shakti

Dansante


Œuvre de Priti Ghosh  


vendredi 31 octobre 2025

The Fear of Death - La crainte de la mort - un poème de Sri Aurobindo

 


 


The Fear of Death


Death wanders through our lives at will, sweet Death

Is busy with each intake of our breath.

Why do you fear her? Lo, her laughing face

All rosy with the light of jocund grace!

A kind and lovely maiden culling flowers

In a sweet garden fresh with vernal showers,

This is the thing you fear, young portress bright

Who opens to our souls the worlds of light.

Is it because the twisted stem must feel

Pain when the tenderest hands its glory steal?

Is it because the flowerless stalk droops dull

And ghastly now that was so beautiful?

Or is it the opening portal's horrid jar

That shakes you, feeble souls of courage bare?

Death is but changing of our robes to wait

In wedding garments at the Eternal's gate.


By Sri Aurobindo 


Part III : Baroda and Bengal (Circa 1900-1909) > Poems from Ahana and Other Poems


××××

La crainte de la mort


La Mort déambule à volonté à travers nos vies, douce Mort,  

La voici occupée à chaque reprise de notre souffle.

Pourquoi la craindre ? Voit, sa face riante 

toute rosée, illuminée de grâce enjouée !


Douce et aimable vierge cueillant des fleurs 

Dans un adorable jardin 

fraîchement arrosé d'averses printanières,

Telle est la chose que tu crains,

Une jeune fille radieuse chargée du portail

Qui ouvre à nos âmes les mondes de lumière.

Est-ce parce que la pousse torturée doit ressentir la peine

Lorsque les mains les plus tendres lui dérobent sa gloire ?

Est-ce parce qu'à l'instant la tige défleurie retombe ternie,

Et blême, elle qui était si belle ?

Ou est-ce l'épouvantable fracas à l'ouverture du portail

qui vous secoue, âmes faibles et sans courage ?

Pourtant la Mort, c'est changer nos robes 

Pour attendre en habits de noces au portail de l'Eternel.


Sri Aurobindo